École primaire Henri MERTZ de Lembach

Le 16 mai à Wissembourg, lors de la présentation des œuvres d’art de plusieurs écoles, la classe de CE1 de Lembach s’est hissée tout en haut du podium du concours, qui avait pour thème le tri des déchets, avec un robot insolite.

Au début de l’année scolaire 2022-2023, le Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (Smictom) d’Alsace du Nord avait contacté les écoles du territoire dans le cadre d’un projet académique intitulé KIDITRI.

12 classes avaient répondu positivement. Les Ambassadeurs de la Prévention et du Tri des déchets (ADPT) sont intervenus plusieurs fois dans ces classes pour proposer différentes animations : durée de vie des objets, tri, valorisation et recyclage des déchets, ateliers de fabrication de papier recyclé. Un concours sur le thème des robots a clôturé le projet.

Vainqueurs d’une 1re place et du prix de l’originalité

À Lembach, les 21 élèves du CE1 de la classe de Mme Dominique Specht ont participé à l’opération. Les enfants ont commencé par rapporter des objets non recyclables soutenus par quelques parents qui se sont pris au jeu. Après un départ un peu décousu, les élèves se sont répartis en groupes de travail autour d’une histoire de souris inventée de toutes pièces. Ainsi le projet, nommé Kanlechanépala (quand le chat n’est pas là), un parc d’attractions pour souris, a pris forme.

Le 16 mai, lors de la présentation des réalisations des différentes écoles à La Nef de Wissembourg, la classe de Lembach a remporté haut la main le concours en se hissant à la 1re place avec en supplément le prix de l’originalité. Les 260 élèves participants ont été récompensés par un spectacle animé par les Sauterelles en scène, intitulé « One, Two, Tri » sur la réduction à la source, la consommation responsable et le tri des déchets.

Le robot réalisé par la classe de CE1 a trouvé une place de choix dans la vitrine de l’agence postale communale où tous les passants peuvent admirer cette œuvre des plus originales.

Les élus ont félicité les CE1

Lundi 12 juin, le maire de Lembach Christian Trautmann et son adjoint Bernard Charbau, nouveau vice-président du Smictom avec pour mission le tri des déchets, en présence de Barbara Iquel-Packi, directrice de l’Office de tourisme de l’Alsace Verte, ont tenu à féliciter la maîtresse et ses élèves pour leur réalisation.

Texte et photos : DNA

Pour leur dernière sortie scolaire, les écoliers de Lembach de la classe CE2-CM1 d’Audrey Ferrandini se sont rendus au Bodenacker.

Pour clore une année riche en animations nature, autour de l’intérêt des haies et de la biodiversité dans le cadre du programme Trame Verte de la communauté de communes Sauer Pechelbronn, les élèves ont installé leurs bricolages de fin d’année aux jeunes arbres fruitiers qu’ils ont pu planter en novembre. Ils ont ainsi installé des hôtels à insectes en poterie (gravés avec le prénom des élèves) réalisés grâce à la maman d’élève Stéphanie Spill. Ils ont également accroché des écriteaux portant le nom des arbres, confectionnés en pyrogravure et fixés grâce à Sébastien Schneider, le conjoint de la maîtresse.

Le projet se poursuivra en automne

Les écoliers ont aussi entendu des explications sur la taille de ces jeunes arbres effectuée l’hiver dernier par l’Association des arboriculteurs de Lembach et environs et ils ont été invités à assister au prochain cours de taille. Ils ont enfin arrosé les jeunes arbres avec l’aide des membres de l’APFLE, Etienne Fischer, Nicolas Haensli et Catherine Attali.

Le programme Trame Verte de la communauté de communes se poursuivra à l’automne, avec des animations, des sorties scolaires, des plantations citoyennes. Ce projet pédagogique avec les enseignantes de l’école de Lembach se poursuivra également sur le lieu-dit du Gries, dont la principale allée de fruitiers est classée « Arbres remarquables du Département » depuis 2013.

texte et photo : DNA

Vendredi 17 juin, 19 élèves de la classe de CM2 de l’école Henri-Mertz, avec leur professeur et directrice Marie-Laure Tesson ainsi que les deux accompagnatrices Sophie Spill et Ève Muller, se sont rendu dans une parcelle de la forêt à proximité du p’tit Fleck.

C’était la neuvième et avant-dernière rencontre avec le naturaliste Pascal Gerold. Les élèves de CM2 participent activement à la mise en place mise d’une aire terrestre éducative (ATE), un dispositif éducatif piloté par l’office français de la biodiversité à proximité du p’tit Fleck.

L’objectif, à terme, est la mise en place d’une aire terrestre éducative (ATE), un dispositif éducatif piloté par l’Office français de la biodiversité. Cela concerne une portion de forêt en libre évolution au sein du massif forestier du Fleckenstein appartenant à la Région grand est. Depuis le mois de mars avec l’appui de Pascal Gerold, animateur nature à la maison de la nature du delta de la Sauer à Munchhausen et d’Alsace du nord, un travail a été mené avec les élèves pour évaluer la biodiversité du site et envisager des actions de sensibilisation et de protection.

Les élèves réalisent leur propre diagnostic

L’une des actions de sensibilisation préconisée est l’information du grand public. Depuis leur premier passage, les élèves ont constaté que la forêt a déjà changé d’aspect. Le feuillage est apparu. Elle est devenue beaucoup plus luxuriante. Cette partie de forêt est laissée en libre évolution, c’est-à-dire qu’elle se développe sans sylviculture ni intervention humaine.

Les élèves, qui durant leurs huit passages précédents en ont mesuré l’intérêt naturaliste pour faire leur diagnostic du potentiel du site. D’abord avec les petites bêtes qui se trouvent dans la litière de la forêt, avec les oiseaux, les insectes, les mammifères et les arbres. Ils ont été à l’écoute des oiseaux et ont découvert que la chouette et le pigeon colombin aiment nicher dans les cavités des hêtres réalisés par le pic noir. Les élèves ont reconnu la caractéristique du hêtre à son écorce grise, « comme une patte d’éléphant ». Le bois mort au sol et sur pied avec des cavités attirent tout un tas d’animaux. Plus loin, les élèves ont découvert une piste avec des traces de blaireaux. Le passage d’un lynx n’a pas encore pu être établi. Ils ont découvert une souille, l’endroit où les sangliers omniprésents se vautrent dans la boue pour se débarrasser des parasites. Ensuite ils se frottent contre les arbres où ils laissent quelques poils.

Dix ans de libre évolution

Peuplée de nombreux magnifiques hêtres, dans le langage naturaliste, on appelle cette hêtraie une « futée cathédrale ». Elle est laissée déjà en libre évolution depuis plus de dix ans. La forêt reprend ainsi, petit à petit, son aspect sauvage : nombreux rejets de hêtres au niveau du sous-bois qui attendent patiemment, parfois plusieurs dizaines d’années, qu’un arbre tombe pour que la lumière leur permette de pousser. « Vos petits-enfants, arrière-petits-enfants en verront les résultats », a annoncé Pascal Gérold.

Lors des cours en classe, les élèves ont également réfléchi sur la façon d’informer les visiteurs, surtout en évitant d’amener des hordes de touristes. Ils ont envisagé l’installation de panneaux informatifs stipulant que la forêt redevient sauvage, et des visites guidées par un spécialiste pour éviter le tourisme de masse. Ils préconisent aussi de renforcer temporairement, au départ, les capacités du site pour accueillir les animaux sauvages avec des nichoirs à chouettes par exemple.

Lors de leur passage précédent, les élèves avaient également rencontré le garde forestier, qui leur a expliqué que la plus grande partie de la forêt du Fleckenstein est tout de même exploitée. Les élèves ont été particulièrement fiers d’avoir pu mettre en évidence les richesses naturelles et d’avoir pu trouver des pistes pour faire découvrir le site dans le respect de la nature.

Pour terminer la sortie, Pascal Gerold a proposé quelques jeux et devinettes. Notamment pour reconnaître la différence entre un chat sauvage et un lynx avec un moule de leurs empreintes. Ils ont ensuite plongé leur main dans un sac pour deviner ce qui s’y trouvait : sans regarder, les naturalistes en herbe ont facilement reconnu un croc de sanglier et des bois de brocard. Des jeunes bien motivés pour la préservation de leur cadre de vie, la planète.

texte et photo : DNA

Vendredi 19 novembre, 23 élèves de l’école Henri-Mertz de la classe de CE2-CM1 d’Audrey Ferrandini se sont rendus sur la parcelle du Bodenacker pour y planter dix arbres fruitiers.

Cette plantation d’arbres fruitiers par les élèves de l’école de Lembach fait partie du programme « Trame verte » de la communauté de communes Sauer-Pechelbronn, animé par la fédération de chasse 67 pour la partie technique et le centre d’initiation à la nature et à l’environnement (Cine) du delta de la Sauer et d’Alsace du nord de Munchhausen pour les animations scolaires, représenté ce matin-là par l’animatrice nature Bénédicte Morizot.

Des variétés anciennes

Il s’agit d’arbres haute tige de variétés anciennes. Cinq pommiers (Rambour d’hiver, Belle de Boskoop, Gravensteiner, Christkindler et Transparente Blanche) et cinq poiriers, (Doyenne du Comice, Curé, Comtesse de Paris, Winterforelle et Louise Bonne). « Ce sont des variétés allant des plus précoces au plus tardives, vous pourrez donc manger des fruits toute l’année », a précisé Jacky Helbringer, l’un des membres d’Apfle. Les dix arbres plantés le 19 novembre ont été commandés par l’association des producteurs de fruits de Lembach et environs (Apfle), dont les membres ont préparé le terrain pour les jeunes, et financés par l’intercommunalité.

Les conseillers municipaux Catherine Attali et Nicolas Haensli étaient présents sur place, étant aussi membres de l’Apfle. Catherine Attali fait également partie de la commission « Environnement » de la communauté de communes et du groupe de travail « Trame verte » qui a élaboré ce programme. Elle accompagne les élèves de Lembach lors de ces sorties :
– la première sortie avait été consacrée à une approche sensorielle avec lecture des paysages et découverte du site de plantation.
– la seconde a été axée sur la reconnaissance des feuilles et la plantation des arbres fruitiers.
– la troisième sortie sera consacrée à la découverte et l’intérêt de la haie.
– la dernière, le 2 décembre, consistera en la plantation de cinquante plants de haies avec la classe de CM2 de la directrice Marie-Laure Tesson.

Les enfants ont été très impliqués et inspirés, ils ont proposé d’apposer un écriteau à chaque arbre avec leurs noms, la variété de l’arbre et l’année de sa plantation. Ils souhaitent d’ailleurs y revenir régulièrement, voir comment ils poussent et ont hâte de goûter leurs premiers fruits.

Le Bodenacker, un ancien verger

Le Bodenacker, grande parcelle communale, a été déboisé à la fin du XIXe siècle par la commune, comme le lieudit du Gries, pour fournir un peu de terre aux villageois en cette période de famine. Chaque bout de parcelle devait être planté par un arbre fruitier. Il reste encore quatre poiriers de cette époque au Bodenacker, et une vingtaine au Gries dont l’allée a été classée « Arbres remarquables » par le département du Bas-Rhin il y a bientôt dix ans. Ce microparcellaire bordé de vergers a petit à petit évolué vers de grandes parcelles labourées, sans arbres, ni haies aujourd’hui, causant perte de biodiversité, érosion et coulées de boue.

texte et photos : DNA