Fête de la Saint-Martin

Cette année encore, l’école a organisé la fête de la Saint-Martin. Celle-ci a eu lieu le mardi 13 novembre.

Après le traditionnel rendez-vous sur la place de la Mairie à 18h, les enfants ont commencé la fête par des chants puis ont entamé un défilé à travers les rues du village pour se rendre dans la cour de l’école. Les enfants étaient porteurs de lampions confectionnés à l’école.

Arrivé à l’école le cortège a pu profiter des stands avec la petite restauration (soupe, grillades et gâteaux) et des boissons chaudes (café et vin chaud) avec un temps sec et mais froid.

Un feu de joie attirait petits et grands et réchauffait les participants tout au long de la soirée. Cette fête fut encore une fois une belle réussite grâce à la participation de nombreux parents.

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Qui était St-Martin ?MARTIN de TOURS
Né vers 316 en HONGRIE et fils d’un haut dignitaire romain. Saint Martin entra à quinze ans dans l’armée.

Un jour d’hiver, rencontrant à la porte d’AMIENS, un pauvre qui lui demandait l’aumône, il lui donna la moitié de son manteau ; la nuit suivante, le Christ lui apparaissait revêtu de cette moitié de manteau.

Bientôt, Saint Martin quitta l’armée. Devenu plus tard évêque de TOURS , il construisit entre autres monastères, celui de Ligugé et de Marmoutier. Il mourut à 81 ans après avoir fait de retentissants miracles au cours de sa vie.

Durant le Moyen Âge, son tombeau fût l’objet de fréquents pèlerinages et son culte se répandit dans tout l’Occident. La France compte un grand nombre de sanctuaires qui lui sont dédiés, ainsi que de localités qui portent son nom. Saint Martin fut l’un des premiers saints, mis sur les autels sans avoir subi le martyre.

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Le folkloreSaint Martin est devenu un personnage du folklore français et européen.

Dans les Flandres maritimes, il est considéré comme donateur mythique de cadeaux aux enfants et on le représente chevauchant, non un cheval comme il conviendrait à un militaire, mais un ÂNE. Les légendes sur St Martin se sont développées essentiellement en Belgique, aux Pays-Bas et dans une vaste partie de l’Allemagne, mais nulle part en Angleterre ni, semble t-il, en Italie.
On en a signalé en Espagne, où autrefois, on faisait croire aux petits enfants que, dans la nuit, Saint Martin passait muni de pain sec et monté sur un âne maigre et galeux : il mettait des châtaignes et d’autres fruits secs sur la fenêtre des enfants sages, des cendres et des crottins d’ânes aux paresseux et aux mécréants. La veille au soir, les enfants courraient les chemins en soufflant dans des cornes de terre cuite et en criant au saint de ne pas oublier leur maison.

Dans les régions où l’on fête la saint Martin, très souvent, la veille de la fête, les enfants font des quêtes, réclamant du Saint les dons escomptés, surtout des pommes et des noix : rite nommé « Märten » en Allemagne.

Dans les pays protestants, le fait que LUTHER se prénommait Martin a contribué à maintenir ces coutumes ou à les modifier dans un sens nouveau.

En France, elles sont signalées dans le Nord et essentiellement dans la région de Dunkerque. Pendant que St Martin aide les miséreux, son âne s’enfuit dans la dune.
C’est alors qu’il demande l’aide des enfants pour le retrouver. Comme il fait nuit, les enfants doivent se fabriquer une lumière de fortune afin de se diriger dans l’obscurité. St Martin accompagné de ce cortège lumineux part à la recherche de son âne, en chantant. L’âne est retrouvé au détour d’un chemin. St Martin et son âne remercient les enfants pour leur aide par une distribution de petits pains (l’histoire dit que les crottins de l’âne ont été transformés en petits pains). Autrefois cette fête était très populaire et, quelque temps avant la Saint Martin, les enfants se procuraient des cornes de vaches qu’ils perçaient à leur extrémité afin d’en faire des trompettes avec lesquels ils jouaient l’air de Saint Martin.

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